mardi 11 juin 2013

Le Camino del norte

Premier jour : 30° le chemin passe sur la plage, trop trop dur de continuer mais je n'étais pas là pour le farniente...

6 commentaires:

  1. Bravo pour ce magnifique final. J'imagine l'impatience des derniers kilomètres et l'émotion lorsque l'on franchit la ligne d'arrivée.
    Belle expérience.

    RépondreSupprimer
  2. il n'y a plus d'impatience pour les derniers kilomètres. On marche depuis tellement longtemps qu'on prend un rythme lent et on ne se pose plus aucune question. Mais l'émotion est là lorsqu'on arrive devant la cathédrale de Santiago, lorsqu'on assiste à la grand messe des pèlerins, lorsqu'on a la chance de voir le botafumeiro "en vrai" alors là c'est grandiose !

    RépondreSupprimer
  3. Pourrais-tu nous renseigner un peu sur ce "Botafumeiro" ??

    RépondreSupprimer
  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le "botafumeiro".

      Le "botafumeiro" est un énorme encensoir de métal argenté d'un peu plus d'un mètre et demi de haut. Il pèse 72 kilogrammes. Quand on l'alimente d'une bonne dose de braises de charbon de bois et d'encens et qu'on le fait balancer au bout d'une grosse corde de chanvre, il diffuse un épais nuage de fumée odorante.

      Il est couramment admis qu'il était destiné autrefois à masquer la mauvaise odeur de sueur et de crasse que répandaient les pèlerins. Il y a encore, dit-on, sur le toit de la cathédrale une grande vasque de pierre couronnée par la "cruz dos farapos" en cuivre et de près de deux mètres de haut, destinée à l'incinération des hardes des pèlerins.

      Depuis 1602, il est suspendu dans le transept par une puissante corde à quatre poutrelles de fer. Il est tiré vivement à deux mètres du sol, puis mis en mouvement par les secousses cadencées d'une équipe de huit hommes, habillés de tuniques rouges. Généralement, au maximum de son balancement, le botafumeiro se trouve horizontal, tout en haut, à plus de vingt mètres du sol.

      Supprimer
  5. Merci pour ce très intéressant témoignage alors que j'ignorais l'existence même de cet encensoir pourtant si réputé.
    Tu nous en apprends des choses !

    RépondreSupprimer